mercredi 18 février 2009

lettre d'amour

Tu dis que tu connais des fleurs qui poussent la nuit à l'abri des regards et des gens comme il faut quand tu dors en couleurs je ne suis pas du voyage même si tu profites de l'ombre de mes années pour étendre ton corps et souffler la bougie

Tes nuits sont sans effort c'est à moi qu'elles coûtent quand tes songes aux tons pâles narguent mes insomnies je déteste tes sommeils leurs habitants masqués qui me trompent je le vois à ton sourire d'enfant moi je rêve comme j'ai appris bien poli bien gentil

Tu éclaires le silence le tard te va si bien tu respires où vas-tu de ce pas régulier plus je te laisse aller et plus tu m'assombris je jetterai des pierres aux carreaux de la nuit pour qu'elle éclate enfin mais je perds du terrain à regarder dehors à épier tes sursauts à attendre le matin

C'est loin où tu t'endors.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

tout simplement magnifique