jeudi 2 avril 2009

maminia

Maminia,

Quand maman m’a demandé de t’écrire pour les fêtes, je n’ai pas osé la contredire : elle est si peinée par ta disparition.
C’est différent pour moi, je ne t’ai pas connue.
Ca va te faire drôle, ta mort est déjà dans les livres de littérature : les cheveux lâchés, l’eau du canal, des pierres dans la poche... ; et même si les dates ne concordent pas, tant pis, ça me va ; tout me va.
Moi, les cailloux, je les ai dans la tête ; je prends le même chemin que toi, Maminia, maman m’a très tôt appris à nager.
Elle m’a donnée ta bague de fiançailles, je te la rapporte bientôt. Tu ne vas pas être fière de moi, je ne parle pas anglais.

Ta petite fille qui...shush... «les mots sont à ne pas dire»... ta toute petite t’embrasse


Virginie

2 commentaires:

Anonyme a dit…

et la moyenne soeur , comme chez les 3 ours , se perd dans le dédale de sa vie en espérant que tu veilles sur elle là-haut , en suppliant que le destin ne se répète pas et que ta toute petite fille l'aidera à surmonter ses peurs

sarah denoirjean a dit…

oui, la toute petite fille t'aidera à surmonter tes peurs