dimanche 1 septembre 2019

Koya / Abou Diarra


Pour aller au Mali, on peut prendre plusieurs routes qui mèneront aux goudrons qui mèneront aux chemins qui mèneront aux pistes musicales de Rokia Traoré, Ali Farka Touré, Ballaké Sissoko, Oumou Sangaré ou Salif Keita.
Ou alors, on peut passer par Nicolas Repac qui nous avait déjà entrainés vers un terroir américain samplé, et arriver en pays Diarra, Abou Diarra.
Et non, ça ne sera pas un joueur de kora de plus.
Son album Koya, du prénom de sa mère dont on entendra la voix, est une fête de la simplicité efficace : des arrangements électro délicats soutiennent la voix aérienne d’Abou Diarra qui joue du kamélé n’goni et invite un harmonica pour un effet blues des plus fins, à mesure qu’on avance dans l’écoute.
Faites-vous plaisir.

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