Pour aller au Mali, on peut prendre plusieurs routes qui
mèneront aux goudrons qui mèneront aux chemins qui mèneront aux pistes
musicales de Rokia Traoré, Ali Farka Touré, Ballaké Sissoko, Oumou Sangaré ou
Salif Keita.
Ou alors, on peut passer par Nicolas Repac qui nous avait
déjà entrainés vers un terroir américain samplé, et arriver en pays Diarra,
Abou Diarra.
Et non, ça ne sera pas un joueur de kora de plus.
Son album Koya, du prénom de sa mère dont on entendra la
voix, est une fête de la simplicité efficace : des arrangements électro délicats
soutiennent la voix aérienne d’Abou Diarra qui joue du kamélé n’goni et invite
un harmonica pour un effet blues des plus fins, à mesure qu’on avance dans
l’écoute.
Faites-vous plaisir.
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